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Carnet de voyage

Week-end en Bourgogne

Notre second week-end en camping-car

Créé le 22/06/2011 - Mis à jour le 23/11/2019 

Vendredi 10 juin au soir

On mange une pizza devant un enregistrement de Pekin express puis Karine finit de préparer les affaires

...23h Les deux plus grands enfants sont couchés dans le camping-car. Je démonte le lit parapluie que l'on a posé en travers à la place de la table, et qui obstrue entièrement le passage entre l'avant et l'arrière du camping-car : il fallait remplir le frigo d'abord !

Karine remonte avec Kyra chercher les trucs de dernières minutes. Je remonte le lit.

Karine ne peut pas vraiment donner la tétée assise dans le camping-car, à cause du lit.

Je démonte le lit

23h30 Finalement, c'est pas super. Pourquoi n'irait-elle pas donner la tétée dans la canapé, à la  maison ? On est quand même garé juste devant chez nous !

Je remonte le lit.

Je vais promener la chienne, déposer le chat chez les beaux-parents, puis installer la chienne dans le camping-car... argh, il faut démonter le lit, laisser la chienne passer et remonter le lit.

Faut aussi lui donner ses croquettes : j'escalade le lit.

Karine descend avec Kyra qui dort. J'avais pas réagencé le lit comme avant. Bref, ça gène pour la poser. Elle est réveillée, elle hurle.

Le sein, le lit, rien n'y fait, elle hurle. Je la prend devant, sur mes genous. Karine démarre et va faire le plein.

00h On part pour de bon. Kyra toujours sur mes genous. Ca sent le week-end 'entrainement pour situation extrème'... 15 minutes plus tard, elle dort. Bref arrêt pour la poser dans le lit. Ouf, elle ne bronche pas.

Ca roule, mais on se pèle. Les pulls sont à l'arrière, de l'autre côté du lit, avec Kyra dedans, c'est encore plus chaud !

01h15 Eliott se réveille. J'accoure avant qu'il hurle (et là, bien obligé d'escalader le lit). Y'a trop de bruit, il peut (soi-disant) pas dormir... Je repasse devant, non sans avoir intelligemment pensé à attrapper deux pulls, avant d'escalader le lit.

01h30 En fait, on est naze. On s'arrête sur une aire d'autoroute, on fera l'heure restante demain.

Samedi 11 juin

07h30 Oriana est réveillée et s'ennuie : hop, la NDS !

07h45 Saphyr grogne, elle veut sortir... Je remballe le lit (ah oui, pour ceux qui auraient suivi et qui se demanderaient ce qu'on a fait de Kyra, elle s'est réveillée dans la nuit et on l'a prise avec nous dans la capucine). Ouf !

A mon retour, Eliott se reveillé, puis vers 09h15, c'est le tour de Kyra et sa maman.

Petit déj, habillage, crémage... bref, à 11h, on repart.

12h30 On arrive au point de départ du Sentier du Passeur. On pique-nique à côté de la très jolie fresque / tag qui lui est consacrée.

De 14h à 17h, c'est la ballade, en passant par le Pont-canal du Guétin, qui permet au canal latéral à la Loire de passer au-dessus de l'Allier : trop top, surtout quand d'en haut on a l'occasion d'observer un héron cendré pécher juste en dessous ! Puis la ballade reprend, jusqu'au bec de l'Allier, confluent de la Loire. C'est l'occasion de voir un rapace passer au-dessous de nos têtes et piquer en direction des champs voisins. Un très chouette sentier.

On reprend ensuite la route pour Bazolles.

19h On commence le sentier du Héron cendré, d'un km. Il s'agit d'une petite ballade forêt et bord d'étang, qui se termine par un observatoire. Les volatiles ne sont pas au rendez-vous et surtout, il nous faudrait des jumelles... Sinon, on a quand même vu de très gros champignons !

21h on mange une boite et on dort là, entre les étangs de Baye et de Vaux.

Kyra s'est endormie dans mes bras pendant que je promenais la chienne. Cette fois, on a monté son lit sur les banquettes, ce qui laisse un passage. Ca tombe bien, la nuit fut agitée, avec le réveil successif des trois enfants.

Dimanche 12 juin

09h15 Kyra se (et nous) réveille. Oriana attendait patiemment avec sa NDS.

11h30 On commence le sentier du Martin-Pécheur, un peu comme le précédent mais en plus long, avec quand même un pont / barrage sympa. Encore un gros, très gros rapace qui passe devant nous a hauteur d'arbre (15 m ?). Plumage noir sur le dessus, blanc en dessous avec un trait noir au bout des plumes. Il plane en cercle au dessus d'un stade et repard. Ca pourrait être une buse, mais il était vraiment gros. Moi, je crois que c'est un Circaete Jean le Blanc, qui peut nidifier en France et n'entame sa migration que vers le mois d'Aout.

On pique-nique parmi une multitude d'espèces de moucherons à carapaces très énervants et on reprend la route.

16h30 - 18h30 Visite de la carrière souterraine d'Aubigny (près de Taingy) : tout simplement énorme ! Sans les enfants, on aurait probablement passé plus de temps dans ces énormes cavités creusées et exploitées par l'homme depuis des millénaires. Pour lire la brochure tout en observant les oeuvres des Compagnons tailleurs de pierre ou tout simplement pour se poser, au calme face à la grandeur du lieu.

On reprend ensuite la route pour s'arrêter en chemin, au bord du vieux lavoir de Mailly-la-ville, à 15 bornes de notre prochaine étape.

Lundi 13 juin

06h45 Mon portable sonne, c'est l'heure de se lever... si je n'avais pas posé un congés. Je plonge donc de la capucine et éteins cette horreur avant que quelqu'un d'auter ne se réveille. J'escalade à nouveau les sièges pour me recoucher une heure (ah oui, on a décidé le week-end dernier que les échelles, c'était chiant et encombrant).

07h45 Je vais promener Saphyr et j'en profite pour aller acheter du pain. Mailly-la-ville, traversée par le Canal du Nivernais, à l'air très sympatique au petit matin.

11h Nous voilà devant les grottes d'Arcy-sur-Cure. Ca tombe bien, les visites sont obligatoirement guidées et il y en a une qui commence. C'est parti pour une heure sous la terre, entre petits couloirs étriqués et grandes salles révèlant stalagtites, stalagmites, colonnes, voiles et petit lac souterrain. Au bout de 300 à 400 mois, nous voilant dans les grottes où se trouvent les peintures rupestres. Datées de 28 000 ans (soit 10 000 de plus que celles de Lascaux), on peut observer ces peintures quasiement à portée de main.

16h Nous voici à Dicy, pour découvrir la Fabuloserie, qui mérite vraiment son nom. Maison et parc de l'architecte Alain Bourbonnais, c'est un temple de l'Art brut, d'art Hors-les-normes. Oeuvres d'artistes qui ne se reconnaissent pas comme tels. Assemblages d'objets et de matières héroclites issus de la vie quotidienne et de nos rebus, le lieu brille par sa diversité et son originalité. Tout simplement bluffant. Les oeuvres étant souvent dérangeantes, j'ai craint durant la visite - guidée -, que l'exposition reste hermétique pour les enfants. Il s'avèrera au final que ce fut ce qu'ils ont préféré de notre week-end. En ce qui me concerne, j'ai acheté un des livres retrançant l'expo et l'histoire du lieu, tant j'ai été subjugué par ces créations.

18h On s'installe dans un parc à côté de la Fabuloserie, où Oriana fait ses devoirs pendant que je fait des tirs au but avec Eliott et que Kyra dort dans la poussette.

On est rentré vers 22h, tranquillement.

Bilan du week-end :

Merci Karine pour ce choix de visites et ballades très inspirés ! Une région qu'on ne connaissait pas et qui s'avère très riche en découvertes.

A noter aussi que Kyra a appris un nouveau mot : 'caco', qui n'est autre que le diminutif de Monaco, des biscuits apéritifs très utiles pour calmer les bébés qui commencent à s'agiter dans les transports (ne fonctionne qu'à dose massive, en traitement continu).

Un seul regret : il semblerait que de plus en plus de lieu en France interdisent les photos. c'était le cas pour les trois que nous avons visités : la carrière d'Aubigny, les grottes d'Arcy (seul endroit où c'est à mon sens compréhensible, pour protèger les peintures) et la Fabuloserie.

Les étapes du road trip
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