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Chili : Autour de San Pedro de Atacama
© Les-ombres
Carnet de voyage

Chili : Autour de San Pedro de Atacama

Une semaine autour de San Pedro de Atacama. Les mines de cuivres de Chuquicamata et son village fantôme, le désert d'Atacama et son salar.

Créé le 07/12/2016 - Mis à jour le 23/11/2019 

Mardi 5

116683 km, 15h. On remplit 2 formulaires (seulement pour les adultes), on se fait tamponner les passeports par un gars désagréable pendant qu'Eliott et Kyra jouent au air-pingpong car il y a une table mais pas de raquette ni de balle; on abandonne nos pommes et oranges au contrôle sanitaire pendant qu'Eliott et Kyra finissent le pot de miel qui n'a pas le droit de passer non plus, on abandonne aussi nos feuilles de coca parce que seuls les indigènes peuvent passer la frontière avec et 40 min plus tard, on peut reprendre la route. Très rapidement, on a droit à de l'asphalte. Mais trop rapidement, on repasse à de la piste. De la mauvaise piste, type tôle ondulée. On passe devant le Salar d'Ascotan, avec ses flamants. Arrêt imposé par Karine qui ne résiste pas plus devant des flamants que devant des pélicans ou des hérons. Mais c'est pas pire que devant un champ de n'importe quelle culture...

On s'arrête pour le soir après 100km côté chilien. Il fait nuit et on est à la moitié d'un intervalle de piste annoncé sur 44km.

Ce soir, sur le petit écran, c'est 'Nuits blanches à Seattle'. Je passe mon tour et je me couche avec Kyra dans la capucine (Kyra aura fait une bonne série de nuits avec nous, entre le froid et ses soucis d'estomac).

Mercredi 6

Je commence la journée par un petit problème d'ordi qui recharge plus. Avec le clic droit du touchpad qui marchait déjà plus depuis 3 mois, ça commence à devenir dur. J'enchaîne avec le chauffage qui démarre pas. Idem du coup pour chauffer l'eau. Pour ce dernier, je soupçonne un encrassage à cause de la poussière de la tempête d'hier. Ou alors c'est l’altitude ; les 5happyhoppers n'ont plus de chauffage au-delà de 4000. Ou c'est tout simplement le froid. Faut dire que ce matin, je vais de la buée en respirant. A l'arrière du cc, c'est encore pire : une stalactite s'est formé au robinet de la salle de bain, et la chasse d'eau a gelé. Au moins, on a mis le cc dans le bon sens pour protéger le moteur... Puisque je suis lancé dans les dysfonctionnements divers, on notera aussi les stores des fenêtres qui ne rembobinent plus. Quant au frigo, on a plus de soucis : vu qu'il génère une forte odeur de gaz à plus de 3000m, on ne l'allume plus. De toutes façons, il fait bien assez froid comme ça. Quant à la fuite de liquide de refroidissement, ça ne s'arrange pas, et vu qu'il avait siliconé le tuyau, maintenant, ça fuit à l'intérieur. Je le savais ! Pour l'instant, je mets un torchon pour éviter que le bois ne morfle. C'est pas l'horreur non plus mais c'est chiant parce que pas facile d'accès.

Vers 9h, l'eau accepte de chauffer et l'ordi de charger. C'est un début. Mais pas le chauffage. Personne ne veut sortir de sa couette.

12h45 On a repris la piste depuis un quart d'heure. Salut de la main quand on croise un cc chilien. C'est le deuxième depuis qu'on a passé la frontière.

16h Nous sommes maintenant à 30 km de Calama et en t-shirt. Sacré changement de température ! On croise un nouveau panneau, qui signale un danger : la ligne de fil électrique coupe la route. Alors qu'en France, ça arrive tous les 50m, on avait jamais remarqué qu'ici, ce n'était jamais le cas !

Ca y est, on entre à Calama. Quel choc ! Quelques immeubles, de très jolies maisons, des routes goudronnées partout... Une vraie ville ! Après un petit tour par l’office du tourisme (qui n'habite plus à l'adresse indiquée par le Lonely) pour réserver notre sortie du lendemain, on se pose sur le parking d'un Mall Plaza. Une vraie galerie marchande, avec de vrais magasins. Il y a même un magasin de jeu vidéo et même un consacré uniquement aux jouets Lego (mais sans magazine à dispo, désolé pour Loïc...). Oriana et Karine n'en reviennent pas et on passe 2h41 (ticket de parking payant faisant foi) dans l'hypermarché Lider. On y trouve même de la baguette !

Une fois sorti de ce boumjtatrappe à fille, il ne nous reste plus qu'à nous installer pour la nuit dans le terrain vague juste à côté. On sera les premiers à mettre un point ioverlander dans la ville, qui ne soit pas un parking d'hôtel payant ou un camping hors de prix.

Côté ciné, c'est Bodyguard 1ère partie, pour Karine et Oriana. Je passe à nouveau mon tour, un peu poussé par Eliott et Kyra qui voulaient s'endormir en câlinant avec moi dans la capucine...

Jeudi 7

Ca fait du bien une nuit à 2300m : on n’a pas eu froid !

Aujourd'hui, on fait la visite de la mine de cuivre de Chuquicamata. C'est une mine à ciel ouvert, un immense trou de plus d'un kilomètre de profondeur, qui fait du Chili le plus grand exportateur de cuivre au monde. Impressionnant. On arrive à la fin de la période d'extraction à ciel ouvert, une seconde phase est maintenant prévue pour au moins 40 ans, en mode souterrain. Si vous voulez voir évoluer les énormes camions Kaex (24m x 5 x 7 !), faut donc vous dépêcher... La visite et les explications se combinent avec une petite halte dans la ville de Chuquicamata, ville qui a dû être évacuée officiellement pour cause de pollution (mais il y a aussi du cuivre dans jusque dans son sous-sol...). Une vraie ville fantôme. Encore plus impressionnant. Et émouvant, de voir tagué sur les murs des maisons de trucs du genre 'ici ont vécu la famille... Silvia, Maria... de 1943 à 2002. Merci Chuquicamata pour ces années'. Maintenant, on pourrait y tourner un épisode de Walking Dead... Visite à faire donc, et en plus c'est gratuit. Ils acceptent les dons, reversés à une association 'Enfants malades'. Bravo. Durant la visite, on a fait la connaissance de Sarah et Edouard, un jeune couple belge, qui en sont aussi à 11 mois de voyage. Ils sont passés par l'Asie, la Nouvelle-Zélande... Et on leur dit un grand merci pour le guide du Routard Argentine 2016 !

La journée se poursuit ensuite par la classique petite galère pour tirer de l'argent et la moins classique galère pour la pression de pneu (rien à faire, ça veut pas gonfler, ça doit être limité à une pression pour voiture...)

Et la journée se termine quasiment avec un deuxième tour au centre commercial, pour le bonheur des filles. On y accède en traversant un magasin de fringues et Oriana, qu'on doit pourtant trainer de force en France, pour ce genre d'expédition, est aujourd'hui aux anges : 'mais tu te rends compte, le magasin sent les vêtements neufs !' Dans les toilettes, il n'y a même pas de poubelle. On est sensé jeter les papiers dans les WC !

Pour l'anecdote, à la caisse, ils ne rendent pas les centimes de bolivianos : ça va au Denier du Culte.

Vendredi 8

Cette nuit, il a plu tout le temps. On n'avait pas vu la pluie depuis Puyo, Equateur, je crois.

13h20 Deuxième grasse mat d'affilée pour le reste de la famille, mais ça y est, on part. On commence par un garage et cette fois, c'est ok pour la pression des pneus (qu’on n’avait pas faite depuis le désert péruvien et qui avait fortement baissée maintenant qu'on est redescendu). On passe ensuite au lavomatic. Ca nous coûte bonbon mais le cc est maintenant tout propre. Y compris le châssis, pour éviter la corrosion du sel.

On fait la petite centaine de km qui nous sépare de San Pedro de Atacama, en s'arrêtant souvent pour admirer la vue du désert et des hautes montagnes enneigées. En passant, on fait un tour au Mirador de la Valle de la Lune (encore une), mais on arrive trop tard pour faire les 11 kms de piste de la Valle proprement dite. C'est pas grave, on nous gribouille un petit truc sur notre ticket pour prolonger sa validité à demain.

Nous voilà à SPA, sur le grand parking en terre, en compagnie de pleins de bus et de 5 ou 6 cc (plutôt type vans). On retrouve des argentins aperçus à Banos, Equateur.  Les 'Vitraux & Diseno', qui se paient leur voyage en vendant leur artisanat. Pendant que je fais le tour du village avec les enfants (par erreur du côté habitations en périphérie et non du côté 'centre touristique' pourtant à 50m...), Karine discute avec René dit Big Foot, un français marié à une espagnole et vivant en Uruguay. Il remonte avec son énorme camion allemand jusqu'en Alaska, après être descendu doucement jusqu'à presque Ushuaia (fermé pour cause de grève des fonctionnaires. Les boules). 12 ans qu'il prépare ce trip. Un voyage prévu sur 4 ou 5 ans. Ils veulent tout voir en chemin ! Je reviens avec des empanadas (elles sont grandes et bonnes, au Chili) et c'est par le petit épicier du coin qu'on apprend que la France a battu l'Allemagne et se retrouve en finale...

Ce soir, bonne nouvelle, c'est Insurgent sur le petit écran.

Samedi 9

Ce matin, on fait connaissance avec le camping-car chilien. C'est une famille de Néozélandais qui vit dedans. Ils l'ont acheté en arrivant sur le continent. Enfin, sur les quatre enfants, deux seulement sont 'vraiment' néozélandais : le numéro 3 est né en Australie je crois et la 4ème en Malaisie... Ca voyage ! Eliott et Kyra sont aussi aux anges qu'eux. Ils organisent une partie de foot France - Portugal et malgré l'infériorité numérique, ici, c'est la France qui gagne !

Pendant que je pars à la recherche des toilettes et douches publiques, Sarah et Edouard arrivés de Calama en bus un peu plus tôt, ont repéré notre cc et tapent la discute avec Karine.

On apprend aussi par des overlanders suisses que la frontière avec l'Argentine est actuellement fermée : trop de neige. 4 jours qu'elle est fermée.

On prend donc le temps de vivre sur notre parking très international et dans l'après-midi, on part faire le tour de la Valle de la Lune. La communauté atacama, qui gère tous les sites du coin, nous a laissé un plan... extrêmement mal fait, bien que très joli. Mais de toute façon, il faut juste suivre une route sur 11 km et revenir. En théorie, il y a 6 points d'intérêt en route, mais le premier, la grotte, est fermée. On suit ensuite un canyon, puis on passe devant des dunes (qu'on laisse pour le retour, au moment du coucher de soleil), puis devant un amphithéâtre naturel (immense), puis devant une autre dune avec une vue sur le volcan Licancabur. Là on s'arrête vraiment et on prend le temps de faire la grimpette. Et la vue est bien au rendez-vous. On continue ensuite vers les mines de sel, en passant vers un groupe de rochers appelé 'Les vigies des 3 Maries' (effectivement, ça ressemble à la vierge en train de prier). Au mi-chemin d'une piste très défoncée, on plante le cc et on fait les 500-800m qu'il reste à pied. La mine s'avère finalement très décevante puisque qu'on ne trouve pas le moyen d'y entre, tous les accès semblent obturés. Par contre, sur le chemin, figés dans la terre - et impossible à retirer à la main ou au pied même en insistant beaucoup - il y a des milliers de bloc de sel. Pas comme des cristaux de neige, comme on a pu les voir jusqu'à maintenant, mais plutôt comme du quartz, bien lisse et compact. Ca fait vraiment pierre semi-précieuse qu'on ramènerait bien à la maison. Mais pas moyen... Sur le chemin du retour, on s'arrête pour le coucher de soleil sur la dune. Comme d'hab, à la bourre d'une demi-heure sur l'heure préconisée. Oriana n'a pas envie de faire la grimpette pour un coucher de soleil (bien, ça va nous éviter d'entendre la célèbre phrase de Coluche) et comme Kyra est quasi HS, on les abandonne au cc. Avec Eliott, on monte donc tranquillement en haut, rejoindre la cohorte de touriste (majoritairement français) assis sur la crête. Certes, il est déjà tard, mais on profite quand même de magnifique couleur, pas du soleil qui plonge derrière les montagnes, mais plutôt de l'autre versant, à l'est qui bénéficie de ses derniers rayons.

De retour à SPA, je file à l'office de SpaceObs, mais comme on le craignait, il y a trop de nuages ce soir pour la sortie. Les 3 horaires sont cancelled. Avec Oriana, on ne repart pas les mains vides, on en profite pour acheter un sandwich vegan à une argentine qui vend en se baladant dans la rue, pour se payer son voyage. Comme on sait qu'elle est argentine ? Simple, disparu les 'll' et 'y' qu'on prononce 'j'. Avec elle, c'est 'ch'. Sans compter les 'che' qui ont valu à Ernesto Guevara son surnom de 'che'. C'est carrément un autre espagnol, avec une chéveu sur la langue. Ceci dit, Oriana l'intègre très facilement, le reste de la prononciation étant apparemment plus proche du castillan. aCHat d'un burger Bégan donc, et elle nous indique aussi où acheter de bonnes empanadas. Retour ensuite au parking, en passant remontant toute la rue Caracoles et en traversant la place de la ville. Le soir, c'est super animé. Faut dire, c'est une ville de 2000 habitants et là, concentré dans cette rue, se retrouve les centaines de touristes qui logent dans les auberges du village. Et en été, il paraît que c'est bien pire. Une ambiance 'Zipolite', avec le froid du soir qui arrive, les rues boueuses de la pluie des derniers jours et les maisons en adobe à la place du sable et des palmiers. Mais tous les backpackers sont là, majoritairement français ou pour le moins européens.

Soirée Insurgent, seconde partie.

Dimanche 10

Ce matin, en allant chercher mon pain, un jeune qui vient de sortir de son bus de nuit engage spontanément la conversation avec moi. Et devinez-quoi ? Il est tourcainois (merde, je sais plus l'écrire). Grand voyageur aussi (Egypte, Mexique, Thaïlande, States...), il était par contre sur le cul d'apprendre que je voyageais avec femme et enfants. Lui, sa femme lui a dit : 'voyager ? Pas moyen !' Du coup, c'est seul ou avec des potes qu'il fait ses périples. Et mec, si tu me lis, penses à me filer ton contact, j'ai hâte de suivre tes voyages ! En tout cas, on s'est bien marré à partager nos souvenirs communs dans les Starbucks ou les family rooms des Walmart ! Tu rentres tout puant et tu ressors tout propre !

On est ensuite allé faire le plein d'essence dans la station de la ville. Un vrai jeu de piste car toutes les rues, en terre, ne sont pas forcément accessibles aux gros véhicules, et un grand nombre sont même piétonnes. Heureusement, le parcours est fléché : 5 ou 6 panneaux 'Combustible' sur les 3kms de labyrinthe ! On a demandé si on pouvait faire le plein d'eau et ça n'a posé aucun souci. Pourtant, aucun des overlanders n'avait encore pensé demander et sur l'appli ioverlander, personne n'avait référencé le lieu.

C'est maintenant l'heure de grignoter un truc, devant les prolongations du match. No comment.

Nous voilà à 15h devant l'office du SpaceObs. Pour l'instant, il est impossible de confirmer que les tours de ce soir pourront avoir lieu. On en profite pour avancer le nôtre de 22h à 21h (du coup, ce ne sera plus en anglais mais en espagnol).

De retour au cc, on retrouve Spa, le chien qu'on a baptisé ainsi en référence à la ville (pas la vraie ville de Spa, mais ici, San Pedro de Atacama) et non à l'association. Il a apparemment monté la garde une bonne partie de l'après-midi, après avoir passé la matinée en notre compagnie, au pied de l'entrée du cc. Apparemment, c'est une pratique courante dans la ville. Avec Oriana, on en a observé suivre des touristes et s'assoir à l'entrée des restos en attendant qu'ils ressortent. Une technique d'adoption ?

20h15 Je me rends seul à l'office. Les nuages semblent s'éloigner mais ce n'est toujours pas confirmé. J'attends sur place. Dans la rue, le groupe d'impatients, majoritairement des français déjà déprimés par le score du jour, s'accroit. Beaucoup attendent pour 22h. 20h25, on ne sait toujours pas. Je discute avec un couple qui fait un tour de monde et qui a commencé par l'AmSud il y a un mois. 20h40 : c'est good ! Je sprint chercher le reste de la famille et j'y laisse un poumon sur le chemin. 20h53, on est dans le bus, avec 4 brésiliens, 2 hispaniques et 12 français, nous inclus. 15 min plus tard on est sur le site, en compagnie de l'astronome Alain Maury himself. Déjà, une présentation en espagnol faite par un français, c'est cool, parce que Karine et moi comprenons, et Oriana traduit à Eliott et Kyra. Ensuite, Alain a une personnalité incroyable et sait transmettre sa passion de façon remarquable, en alliant pédagogie et humour. C'est parti pour 2h de découverte du ciel austral à l'aide d'une dizaine de télescopes. Mars, Saturne, Alfa du Centaure, une nébuleuse (pouponnière d'étoiles), un amas stellaire - la boite à bijoux - avec une rouge, une bleu-verte et une blanche, la lune - immense -, la voie lactée... Et les constellations à l'oeil nu : la Croix du Sud, le Scorpion, le Triangle (oui ? Un triangle ? Comment repérer 3 étoiles qui forment un triangle ?), la Chaise, le Cygne, le Corbeau... et même un bout de la Grande Ourse à l'horizon. Et pour finir, on a suivi la 'linea chocolate' qui nous a montré le chemin de la casa où on a pu continuer à discuter devant un bon chocolat (mais sans l'attention de Kyra qui était tombée comme une étoile filante dans les bras de Morphée entretemps). Il y a des soirs où la magie est vraiment au rendez-vous. 00h30, on rentre au cc, la tête encore dans les étoiles.

Lundi 11

La frontière est fermée. Hier, elle était ouverte et quand je l'ai appris aux néozélandais, ils ont filé comme des flèches. Là, il va falloir la journée pour dégager les routes, car la neige est à nouveau tombée sur l'altiplano cette nuit.

A côté de nous est arrivé un jeune couple de français en combi acheté au Brésil. Ils ont 3 mois pour faire une boucle en AmSud. Un peu plus tard, en allant porter notre linge dans une laundry, on rencontre un autre couple, qui voyage pour un an en bus + avion. On discute un bon moment sur la route, avec Célia (qui pendant que son copain - grenoblois oblige- va crapahuter dans les hautes montagnes) fait du bénévolat dans des écoles. Désolé, j'ai zappé le nom du copain ! Alors les w1deeyes, si vous nous lisez, merci de m'aider à mettre les noms dans mon récit ! En tout cas, c'était cool. On a bien profité de votre expérience en Asie et ça m'a donné des idées pour la Birmanie...

Spa est revenue aujourd'hui. Il garde son territoire et fait fuir les autres chiens qui s'approche du cc.

Mais nous devons le laisser, car histoire de pas rester dans rien faire, on va à la forteresse en ruines, à 3 km. Pukara de Quitor. Bien sûr, le passage de la rivière à gué n'enchante pas Karine. Mais pour une fois, c'est moi qui suis super confiant et qui la pousse à y aller. Pas d'erreur de jugement, ça passe tranquille. On grimpe donc la petite colline où Karine aura l'aplomb de dire que ces ruines valent bien celle de Pisac. Certes, elle n'a pas aimé Pisac, mais faut pas abuser ! A part ça, on flirte avec le précipice et ça amuse beaucoup Kyra de me faire flipper. Classique, ça se termine en engueulade et main obligatoire dans celle de la maman...

Mardi 12

12h30 La nouvelle vient de tomber au centre d'info de la place : la frontière est ouverte jusqu'à 16h. Sachant qu'il faut 3 heures pour y aller, c'est le moment de plier bagages !

Au revoir Spa, le chien et Spa, la ville. Une ville où il n'y a qu'une place (avec wifi gratuit) et une grande rue, mais tellement de voyageurs, dont un grand nombre au long cours et tellement de cc sur un même parking. Ca fait un bien fou de discuter avec tant de monde qui partagent les mêmes choses... Dire qu'au début, on pensait venir à Spa pour faire El Tatio. Finalement, on s'est laissé convaincre que les geysers côté Bolivie étaient mieux, puis on est venu pour les étoiles (et ça, ça vaut tous les détours) et au final, découvrir un village plein de surprises.

13h20 Partis depuis 40 min, on est déjà à 4000m, cerné par la neige, dans le désert, avec un ciel bleu sans aucun nuage. Pour l'instant, comme toujours en journée, il fait chaud.

13h50 On traverse un passage de route encore enneigée, à 4900m. Bizarre, de voir des vigognes dans la neige. Du coup, c'est Kyra qui emporte le choix de la musique de route. 'Magnifique, fantastique, dangereux, froid. La nature est plus forte que tout'. C'est parti pour la BO de la Reine des Neiges.

14h40 Deux nandous ! Dans la neige eux aussi.

15h15 Nous voilà à la frontière. Mais qui est déjà garé prêt du poste de contrôle ? Notre ami 'Big Foot' !



Le reste du récit (avant / après) :

Carnets de voyage
(avant et après)
Les étapes du road trip
Chili
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