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Retour de la Cappadoce à la France
© Les-ombres
Carnet de voyage

Retour de la Cappadoce à la France

Petite halte au lac Tüz, traversée express d'Ankara, nouveau stop à Istanbul et retour vers la France, en passant pas la Lorraine

Créé le 27/08/2019 - Mis à jour le 23/11/2019 

Jeudi 15 Aout

Deux ou trois trucs sur la journée d'hier, carrément pas importants et complètement futiles, mais vu que c'est mon carnet de route, je fais ce que je veux. Donc :

- l'éclairage a refait des siennes. On a passé une partie de la soirée sur la lampe portable de secours

- les russes s'habillent aussi en Décathlon, de la tête aux pieds, tentes, tables et chaises comprises

- le gouvernement turc a bloqué l'accès à Wikipédia depuis 2017. Au début, je pensais à un souci de gestion d'url sur mon smartphone mais pas du tout. Après une petite recherche sur Google, v'là l'info. Soit-disant à cause d'une campagne de dénigrement du pays par le site. Ah ah...

15h On part, après avoir subi la 1ère courte averse des vacances. Comme Karine bave devant un bon café depuis des jours (c'est vrai que même si la cafetière italienne marche presque tous les jours, le café finit une fois sur deux bouillu, vu que c'est moi qui gère), je propose qu'on fasse le détour par Avanos, où on avait vu un Starbuck (oui, par bon café, c'est selon le référentiel du moment). Les enfants sont à fond, vu qu’on n’a pas encore mangé et qu'on avait aussi vu un Mc Do (on a pas dû en croiser plus de deux ou trois en Turquie). On part, à nouveau sous la pluie. Mais très rapidement, c'est le déluge. Arrivés sur le grand parking d'Avanos, tout est inondé. Inenvisageable de sortir par ce temps. Crise et larmes dans le cc, mais pas le choix. On reprend la route, vers Nevsehir. Le temps qu'on y arrive, le soleil est revenu. On stoppe près d'un resto au look un peu fast-food où Karine, qui a l'oeil pour ça, a repéré plusieurs familles entrer. On prend un mix de viandes pour 5. Pendant qu'on attend le plat, on voit les familles se faire servir des plateaux de 2 mètres de pizzas ! Flûte, on n’a pas pris le bon plat ! Finalement, on nous sert un immense plateau de différentes viandes et c'est délicieux. Certainement bien meilleur que les pide, mais l'addition sera aussi beaucoup plus salée. Et bien finalement non. Très bonne adresse, ambiance Annet's Dinner, et pas très cher (6€ par personne pourboire compris, là où en France on aurait payé quelque chose comme 25-30€ pp pour autant de viande). Pour info, c'est le 'Konyali Dervis Usta', à l'entrée de Nevsehir quand on vient de l'est (et donc inutile de préciser mais j'aime bien le faire, à la sortie de la ville, quand on vient de l'ouest).

Quelques courses vite fait et on reprend la route pour de vrai. Même si on n’ira pas loin ce soir, ce sera toujours ça de fait. On peut déjà commencer par reprendre les paris sur le nombre de kilomètres avant de croiser une voiture de police en carton planquée sur le bord de la route. C'est la méthode préventive et dissuasive turque ça. C'est assez marrant, sauf si tu prends l'habitude de foncer et que tu tombes finalement sur une vraie !

Et puisque j'évoquais à l'instant les courses, ça fait un moment que j'essaie de la caser, alors, voici notre liste de courses. Depuis un mois, nous n'achetons rien d'autre que ça :

- tomates, petits concombres (souvent acheté sur la route)

- viande hachée ou boulettes kofte

- œufs (les blancs, même s'ils sont moins bons)

- fruits (en général achetés sur la route)

- yaourts

- AYRAN (en quantité déraisonnable)

- LABNE, le Philadelphia local, qui part très vite au petit déj.

- Piliç füme (genre de jambon fumé, comme son nom l'indique). Ça part très vite au petit déj aussi ça.

- fromage (diverses tentatives pas très concluantes)

- biscottes salées et pain (nombreuses tentatives pas concluantes non plus, mais quelques réussites aussi, comme le pain aux oignons ou celui aux graines de courge)

- Pringles et Doritos (pour les 'repas' du midi en roulant !)

- gros bidons d'eau et parfois coca zéro

Voilà ce que s'appelle un régime équilibré. Sans oublier quelques extras : miel d'Anatolie, loukoums d'Istanbul... et bières pour moi.

Et on avait aussi en stock au départ : quelques conserves épuisées dès la 1ère semaine, plein de pâtes (mais on a dû refaire le stock), des pom'potes, un sachet de café (plus qu'une ou deux fois avant de voir le fond. Argh) et tout le classique sel sucre thé huile vinaigre et compagnie.

Vendredi 16 Aout

On longe le lac Tüz, immense lac d'eau salée. Ses abords, asséchés, sont plus blanc que blanc. A en remettre le sketch de Coluche à la mode. Puis vient le rose et enfin dans le lointain, le bleu de l'eau. Très proche de la Laguna Colorada dans le Sud-Lipez en Bolivie, ou, plus proche de nous, du lac d'Aigues-Mortes, en France. Ah, il y a un endroit où on peut s'arrêter, pour marcher sur le lac asséché. Il y a foule de touristes. Bizarre qu'on en ait jamais entendu parler. Pour le coup, là, ça ressemble à Bad Water, à Death Valley, mais en plus grand. Ou au Salar d'Uyuni, en Bolivie, mais en beaucoup plus petit. Sympa. On y goute le sel, prend quelques photos et on repart.

Ah oui, hier, j'ai oublié d'évoquer notre échange avec l'organisateur russes des tours en 4x4. Il organise des convois toute l'année, une sorte de voyage organisé ou chacun a son propre 4x4 perso. L'hiver, ils traversent les grands lacs gelés de Russie. Il est aussi déjà parti un peu partout en Asie, dont au Népal, et a fait quelques coins en Afrique. Là, en Cappadoce, il était au point le plus à l'ouest de son périple de 20j, alors que nous, on se trouvait le plus à l'est du notre. J'ai gardé son contact, vu qu'ils envisagent bientôt d'organiser des convois pour la Russie avec des camping-car. Ça pourrait être un bon moyen de traverser le pays...

On traverse Sereflikoçhisar. J'adore le nom.

14h On contourne Ankara par son périphérique sud-ouest les doigts dans le nez. Vraie grosse belle autoroute à 4 voies. Impressionnantes cités dortoirs de banlieue aussi. Des barres d'immeubles et des villages de schtroumpfs avec de très beaux pavillons à 2 étages, tous identiques. Et le quasi désert autour.

20h Arrêt sur une aire d'autoroute à 120km d'Istanbul. C'est les bouchons, alors autant y faire la pause repas. Surtout qu'il y a un Burger King et un Starbuck !

Samedi 17 Aout

On était parti pour dormir sur l'aire d'autoroute blindée, vu qu'à minuit, ça ne roulait toujours pas, mais finalement, à 1h20, on reprend la route, vu que ça s’est dégagé. Ça nous évitera les bouchons le lendemain !

3h10 précisément, nous revoilà sur notre petit parking chéri d'Istanbul, après s'être tapé une bonne tranche de rire en entrant dans la ville : 5min après avoir dû changer de voie à cause d'une énorme poubelle au milieu de la route, nous voilà derrière une autre poubelle, mais qui avance ! En fait, il s'agissait d'un gars à pied, qui récupère dans son tuktuk-poubelle tous les déchets plastiques qu'il peut trouver.

6h30, je passe à la station essence, pour acheter des extras au petit déj. Longue discussion en anglais avec les deux pompistes. Sur la Turquie, la France, la politique, nos dirigeants... L'un des deux explique beaucoup aimer la France, mais celle de Voltaïr. Il m'a fallu un moment. Voltaïr ? Voltaïr ?... Mais si, un philosophe... oh pinaise ! Voltaire ! Donc, il aime la France de Voltaire. Mais pas celle de Macronne. Macronne c'est... furtif coup d'oeil à gauche et à droite... c'est comme Erdogan me dit-il. Il ne les aime pas. C'est comme Saddam Hussein. Bon, perso, j'y mettrai quand même quelques nuances, quelques variations dans l'échelle de mesure, histoire de pouvoir aussi y ajouter Trump, Poutine et Kim Jong-un (à ne pas confondre avec Qui-Gon Jin, lui, c'est un gentil Jedi). Mais sur l'idée de base du concept, je souscris. Monarque, despote, dictateur... Question de degré.

Entre 11h et 15h, on est coincé dans le cc, à cause d'un gros orage. C'est le moment de sortir un jeu de société, et c'est '6 qui prend' l'heureux élu du jour. Puis, les enfants s'occupent des chattes et chatons qui s'étaient réfugiés sous le camping-car, pendant l'averse. Apparemment, la roue de secours fait une bonne chatière, quand le parking est sous l'eau. On finit par sortir sous une petite pluie, en quête de la crème des loukoums d'Istanbul, ceux du magasin Ali Muhiddin Haci Bekir près du pont de Galata. C'est en cherchant sur internet une bonne adresse que j'ai découvert que c'était la boutique des descendants de l'inventeur du loukoum, celui dont la famille est devenue pâtissier des sultans de génération en génération. Bref, ça devrait être bon.

On prend donc le tram, depuis la mosquée bleue, pour 3 arrêts qu'on connait maintenant par cœur et on passe d'abord par une boutique de baklavas et autres sucreries, dans la même rue que les loukoums. Là encore, ça semble être une référence, avec des plaques de 1er prix du pays aux murs. On achète juste de quoi se régaler en marchant les 100m qui nous séparent des loukoums. Là, on se pose dans le petit salon de thé pour goûter au thé au tamarin. Ça fait partie de leur incontournable, d'après les avis sur Google. Effectivement très bon, mais on sait qu'il ne faut pas abuser du tamarin, aux propriétés... anti-constipation. Méfiance et prudence donc. Côté loukoum, c'est le 'double rôti' qu'il faut goûter (traduction de Google !). On repasse ensuite par la boutique de baklavas et on en reprend un peu, toujours juste pour la route... Puis, pour le plaisir, on s'offre une nouvelle traversée du pont de Galata. A quelques pas de là, les pompiers sont en pleine intervention sous un tunnel complètement inondé. L'eau est montée jusqu'à hauteur d'un panneau routier ! On retrouve le petit coin avec les abris pour chats, et des gens occupés à tout nettoyer, poser des couvertures sèches dans leurs abris... Les chatons qu'on n'avait pas vu depuis un mois ont bien grandi. Puis on retourne au kebap qu'on avait adoré, qui faisait de l'ayran maison et là, on trouve finalement leurs wraps plutôt banals. On profite de leur télé pour se mettre à jour sur les actualités. Rien sur l'Amazonie en feu, mais ils ont déjà suffisamment à s'occuper avec les dégâts de l'orage à Istanbul. Wouah, on n'avait pas réalisé l'ampleur du désastre, alors qu'on est sur place !

Dimanche 18 Aout

Je fais connaissance avec notre voisin de bivouac. Ara Khatchadourian, un coureur marseillais d'origine arménienne connu pour avoir fait l'Everest et de très longues distances en Europe, 'pour la paix'. Là, il ramène son cc en France.

On quitte Istanbul en début d'après-midi.

A 18h30, on quitte la Turquie. Le compteur annonce 138550 km. La sortie se fait en 2 minutes. Je change les lires qu'ils nous restent, puis on passe la zone de 'désinfection' à 3€ (ah ah !) et nous voilà dans la file d'attente pour entrer en Bulgarie. Une vingtaine de voiture sur notre file, soit 1h30 d'attente, dont 28 minutes, à 2 voitures de notre tour, à attendre on ne sait pas quoi. Plus personne n'avance sur aucune des huit files. La relève ? Panne d'internet ? Pause thé ?

Quelques kilomètres plus loin, on s'arrête sur un immense terrain derrière une espèce d'aire de service, avec un magasin. Ils y vendent la vignette pour l'autoroute, à 12€. Quand j'annonce surpris que c'est 8€, il me répond (en bulgare agrémenté de gestes) : 'ici, c'est 12€. A la station essence à 1km d'ici, c'est 8€'. Ok, on va donc attendre d'être à la station essence pour l'acheter alors. Pour les douches, on va passer notre tour aussi, vu que c'est 3€. Autant les prendre dans le cc et refaire le plein d'eau demain à la station aussi.

Lundi 19 Aout

13h Petit échange surprenant avec le gars de la station-essence quand je lui demande de me rappeler comment on dit merci en bulgare : il me dit 'Merci' (en français dans le texte). ??? Merci se dirait merci en bulgare ? Barrière de la langue ou gros foutage de gueule ?

16h30 Wahou, le plein le plus cher du monde à la station essence un peu avant la frontière avec la Serbie. Sur une conversion en euro qui devrait nous ramener à 56€, voilà qu'il en demande 66 ! Quel enfoiré !

C'est con, ça se joue à pas grand-chose : 3 échanges avec des locaux, un paysage pas top le long de l'autoroute et voilà, la Bulgarie ne nous fait pas envie...

18h10 138 907 km au compteur. 1 heure pour sortir de Bulgarie (alors, encore une fois, qu'il n'y a quasi personne) et encore 30 min pour entrer en Serbie. C'est quand même dingue cette perte de temps, juste pour mettre un tampon sur un passeport.

On roule 2 km et voilà déjà le premier péage. Comme de bien entendu, ça nous annonce 'classe 3'. Foutues machines, on avait oublié cet épisode de l'aller. Mais la mémoire revient vite. Hey mister, we are class 2, not 3... (en vrai, I'm not the new number 2. I'm not a number, I'm a free man). Sinon, bonne nouvelle avec l'entrée en Serbie, on vient de regagner une heure. Même si ça ne nous rajeunit pas, ça nous permettra peut-être d'atteindre l'objectif du jour : reste 100 km.

Et la Serbie, c'est vraiment très joli. Montagnes, tunnels et verdure.

21h Une fois de plus on a mérité notre surnom de Roule’nuit. Mais sur les routes de Serbie, c'est tranquille. Nous voilà sur une station essence OMV, comme à l'aller. Avec cette impression d'être entrés dans la 4ème dimension : elle est en tous points identique à celle de l'aller. Même parking, même cafète, même aire de jeu, même toilettes, même douche gratuite où il faut demander la clé au personnel, et même femme de ménage (quoique, j'ai quand même un doute là). La nuit promet d'être la même aussi : bruyante. Beaucoup de camions et de voitures de turcs qui rentrent dans leur pays d'adoption : France, Belgique, Allemagne principalement.

Mardi 20 Aout

5h C'est terrible, de se réveiller à l'aube, quand l'aube, c'est à 5h ! Impossible de me rendormir. Je vais aller enchainer les cafés pendant un moment à la cafète.

7h Finalement, quasi tout le monde est sur le pont. Petit déj' à la cafète et let's go, c'est reparti pour la valse des 'classes 3 non c'est classe 2'.

Après moult tergiversations entre moi-même et moi-même, je décide qu'on rentrera par la Croatie et la Slovénie, plutôt que par la même route qu'à l'aller et la Hongrie. A priori, on gagne une centaine de kilomètres. Par contre, les passages de frontières pourraient être plus longs, le bivouac sauvage n'est pas autorisé en Croatie et, c'est ballot, je réalise aussi un peu tard que je n'ai pas téléchargé les cartes de ces deux pays. Va falloir se diriger comme à l'époque de Neandertal, et lire les panneaux avec les noms des villes !

15h30 Finalement, on n'aura pas l'occasion de tester le mode préhistoire, vu qu'il y avait le wifi sur la station OMV où on vient de faire le plein, j'ai téléchargé les cartes. Franchement, la Serbie et ses OMV toutes identiques, elle assure.

15h46 139 356 km, on sort du pays en 2 min. 20 min plus tard, on roule en Croatie. Good !

19h07 139 661 km, on quitte la Croatie en zéro minute, sur un 'Tchao bye bye' de la douanière, sans même sortir les passeports. La Croatie, c'est la 3ème fois qu'on la  traverse d'une traite, sans aucun arrêt. En même temps, vu que les locaux commencent à péter un plomb à cause du trop grand nombre de touristes...

10 minutes plus tard, on est en Slovénie. On s'installe peu après la frontière, à Brevice. Un chouette village avec plusieurs emplacements gratuits aménagés pour les camping-cars. Il y a aussi un joli château-musée qui nous ne visiterons pas mais qui l'aurait mérité, une rue principale avec plusieurs restos accueillants, un bar ouvert jusqu'à tard dans la nuit (oui, je me balade aussi tard dans la nuit) avec de la bonne musique dans une espèce de tour-château d'eau, de belles maisons à colombage et plein de petites rues où les gens circulent à pied ou à vélo, et, sur les extérieurs du village, des putains de baraques magnifiques. Visiblement, c'est la classe supérieure qui vit ici. Par contre, le pain de la boulangerie est comme partout : mou et pas terrible.

A part ça, on vient de renouer avec la chaleur et les moustiques. Les temps sont durs, la nuit.

Mercredi 21 Aout

15h 139 857 km, passage de la Slovénie à l'Autriche en un clin d'oeil. Passage de la chaleur à la pluie en un clin d'oeil aussi.

20h 140 050 km, hop hop hop, nous voilà en Allemagne. Super bivouac inattendu un peu après la frontière, dans la forêt de Hofoldinger. Merci à l'allemand qui a laissé ces coords sur P4N ! En plus, encore un nom qui sonne bien. Ça me fait penser aux Foldingots de la série des Oksa Pollock.

Jeudi 22 Aout

21h 140 530 km au compteur et nous voilà en France.

Et on boucle la boucle environ deux heures plus tard par un arrêt à Hannonville-sous-les-côtes où on dort dans le dur, dans la maison de famille. Trop tard pour manger les délicieuses pizzas du jeudi soir au camion, mais en ce qui me concerne, tout va bien, j'ai une bière de Munich achetée à une station essence de Munich justement. Rien besoin de plus.

Vendredi 23 Aout

Petit tour au cc au réveil : tiens, le frigo est dans le rouge ! Là, on finit vraiment comme on a commencé. Trop chaud, trop froid, il n’est jamais content ce frigo.

Samedi 24 Aout

Après 2 nuits en Lorraine, une bonne récolte de mirabelles et de bières de la Meuse, on reprend une dernière fois la route pour rentrer en région parisienne.

Bilan de l'été :

- 8844 km parcourus (dont 87,5 % de conduite pieds nus - depuis Prasdorf en Autriche, d'après la géolocalisation de la photo à charge)

- 14 passages de frontières, dans un sens ou dans l'autre

- 362 villes, villages et hameaux traversés (alors là, c'est un chiffre complètement au feeling, je n’ai pas trouvé d'appli qui me calcule ça)

- 73 moustiques rayés de la surface de la Terre

- 0 tourista, 0 gastro (et ça c'est un record)

- 824 feuilles de PQ utilisées malgré tout (à 5)

- 182 tomates consommées (à 5 aussi)

- 29 bières (à moi tout seul, dont 75% d'Efes, 26% de Bomonti et le reste de divers - oui, ça fait trop de %. C'est le principe des boissons alcoolisées)

- 42 - la réponse à la grande question sur la vie, l'univers et le reste - Pokémons attrapés. Attrapez-les tous, qu'ils disaient. Pfff, trop dur.

- 10 nouveaux badges d'arènes, toujours sur Pokémon Go. Mais aussi quelques vraies arènes, théâtres et autres ruines.

- 5000 € dépensés (à la louche, dont 1/3 pour le trajet aller et retour. Les comptes exacts feront l'objet d'un article détaillé)

- 4 lessives pendant le séjour (et autant de douches... J'exagère. Presque autant de douches)

- 17 engueulades (peut-être un peu plus, à un moment, j'ai cessé de compter)

- 4 'pannes' mécaniques (moteur, frigo, éclairage cellule...)

- 25 litre d'Ayran (au bas mot)

- 199 'il fait beaucoup trop chaud'

- seulement 12 rechargement de console DS

- 3 nuits par semaine - c'est ta peau contre... - de réveil intempestifs (camions qui laissent tourner leur moteur, coqs, chiens, montgolfières, chaleur, chiens encore, muezzins, picnic de turcs jusqu'à 5h du mat', russes éméchés, italiens éméchés, turcs encore (éméchés), envies pressantes...)

- 50 chats tout pile croisés à Istanbul

- 59 pages griffonnées à la main sur mon carnet de route

- 29 demande d'Eliott pour visionner Divergente 3 sur l'ordi

- 0 visionnage de Divergente 3 sur ordi

- 22 çai de bienvenue

- 6 bosses à la tête dues à la hauteur de la capucine + 1 dans la cité souterraine de Kaymakli

- 35 heures des chansons d'Adèle dans la tête...

Bien sûr, je ne garantis en aucune façon l'exactitude de l'ensemble de ces chiffres (sauf pour le nombre de pages griffonnées sur mon cahier) ... Mais franchement, est-ce que le but du voyage est de tenir ce genre de liste au retour ?

On va plutôt commencer dès maintenant à rêver du prochain départ !


Le reste du récit (avant / après) :

Carnets de voyage
(avant et après)
Les étapes du road trip
Turquie
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