Le Chat-léopard (Prionailurus bengalensis), souvent appelé Chat léopard du Bengale et plus rarement Chat de Chine, est une espèce de félin qui se rencontre en Afghanistan, au Bangladesh, en Birmanie, au Cambodge, en Chine, en Inde, en Indonésie, au Japon (sur les îles Tsushima et Iriomote), en Corée, au Laos, en Malaisie, au Népal, au Pakistan, aux Philippines, à Taïwan, en Thaïlande, dans les Républiques orientales de l’ex-Union soviétique et au Viêt Nam.
Treize sous-espèces ont été décrites, dont :
- Prionailurus bengalensis bengalensis.
- Prionailurus bengalensis borneoensis
- Prionailurus bengalensis chinensis
- Prionailurus bengalensis euptilura - chat léopard de Sibérie. On trouve également au Japon une sous-espèce de chat de Sibérie appelé 'chat sauvage de Tsushima' sur l'île Tsushima. Elle serait arrivée du continent asiatique il y a 100 000 ans. Désignée Trésor national par le gouvernement japonais en 1971, elle a été reconnue comme espèce menacée en 1994 au Japon et un plan de conservation a été mis en place dès 1995. En 2004, il ne restait qu'une centaine d'individus.
- Prionailurus bengalensis horsfieldi
- Prionailurus bengalensis rabori (Philippines)
- Prionailurus bengalensis iriomotensis - chat d’Iriomote. Il vit uniquement sur la petite île Iriomote (Okinawa, Japon, à l’extrême-sud du Japon et à environ 260 km de Taïwan). Celle-ci, d’une superficie de 289 km2 est peuplée d’environ 2 000 habitants. Ce chat n’est connu des scientifiques que depuis moins d’un demi-siècle alors que les populations indigènes de l’île le connaissent depuis longtemps. En effet, ces chats sont parfois victimes de pièges destinés à d’autres animaux.
En japonais, ce chat est appelée Iriomote yama-neko, soit 'chat de montagne (chat sauvage) d’Iriomote'. Les autorités comptabilisaient en 1993 et 2006 une centaine d'individus.
C’est un chat plutôt petit et léger. Il est actif surtout la nuit, durant laquelle il chasse dans la mangrove et la forêt qui recouvrent l’île. D’après des habitants, ce chat est particulièrement difficile à apercevoir. Il a été rapporté que des chats auraient été vus par un groupe en bateau, se baignant dans un bras de la rivière au niveau de la mangrove. Sur la route principale de l’île, la signalisation invite les rares automobilistes à faire attention. Selon les statistiques, jusqu’à six chats sont blessés ou écrasés chaque année. Dans les zones où des chats ont été tués, la chaussée est signalée par des bandes rugueuses sonores.
Les populations de l’île apprécient sa chair, considérée comme délicate.