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Bar-Le-Duc

Hôtels style Renaissance, départ de la Voie Sacrée, usine de fabrication de laine, confiture la plus chère du monde, promenade sur vélorail, ville berceau du vélocipède... Difficile de faire plus hétéroclite.

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Créé le 16/07/2020  

La ville haute, architecture de la Renaissance

La ville haute de Bar-Le-Duc, avec ses nombreux hôtels particuliers, est considérée comme un des plus beaux quartiers Renaissance de Lorraine.

Place Saint-Pierre et église Saint-Etienne

Il s'agit d'une église de style gothique 'flamboyant'. On pourra y admirer deux oeuvres de Ligier Richier impressionnantes : 'Le Calvaire', et 'le Transi',  squelette qui tend son coeur vers le ciel (qui, au passage, correspondrait à une commande de la veuve de René de Châlonse l'artiste représente son mari 4 ans après sa mort... C'est joyeux)

D'autres lieux sont à découvrir à travers l'itinéraire pédestre conseillé : la porte Romane, la Tour de l’Horloge, les ruines des remparts...

Le belvédère de la rue des Grangettes

Il offre un parorama à 180 degrés sur la ville basse.

Le musée barrois

Créé en 1841, le musée se trouve dans l'ancien château des ducs de Bar, au coeur du quartier Renaissance de Bar-le-Duc.

Il a été constitué dans le même esprit encyclopédique et pédagogique que celui du Louvre. Il possède 13 salles où sont exposées des tableaux et sculptures allant du Moyen-Âge au 20ème siècle. On y trouve aussi des spécimens d’histoire naturelle, des objets d’arts décoratifs, des armes et des armures et des objets archéologiques de la région.

Les artistes locaux y sont bien évidemment présents, comme le sculpteur Ligier Richier.

On y trouve aussi une section ethnographique avec quelques oeuvres étrangères particulièrement rares, comme un zémi taïno du 12ème siècle est de ce peuple des Antilles aujourd'hui disparu.

A l'extérieur du musée, on peut se promener dans son jardin français

Le festival RenaissanceS

Il a lieu chaque année, le 1er week-end de juillet, dans la ville haute et notamment dans le jardin du Musée Barrois : théâtre de rue, cirque et scènes musicales.

Il s'agit de l'un des plus grands festivals d'art de la rue de France avec 40 compagnies, 200 spectacles et plus de 45.000 spectateurs.

La ville basse

On appréciera tout autant se promener dans la ville basse, parcourir ses quartiers, traverser ses ponts et y longer ses cours d’eau. En effet, la Ville Basse se trouve au fond de la vallée de l’Ornain que l'on peut traverser par 7 ponts différents.

Le quartier Notre-Dame, sur la rive droite, est la partie la plus ancienne de la ville, développé au 1er siècle. On y trouve l'église Notre-Dame et son ancien prieuré, ainsi que le plus emblématique des 7 ponts de la ville.

Le quartier du Bourg, rive gauche, est lui parsemé de petites rues qui s'entrecroisent.

L'église Saint Antoine

Sa construction remonte au 14ème siècle. Elle se compose d’une nef unique voûtée d’ogives et d’un choeur pentagonal supportés à l’extérieur par des contreforts. Le clocher se trouvait au milieu de la nef mais il a été déporté à l'extrémité sud au 19ème siècle. Dès le 15ème siècle, de nombreux habitants abandonnent l'église Notre-Dame au profit de celle-ci, qui a l'avantage de se situer à l'intérieur des remparts. C'est ainsi qu'elle se retrouve aggrandie par 3 travées, qui enjambent le canal des Usines. 5 chapelles latérales sont aussi construites.

L'église Notre-Dame

Construite au 11ème siècle, l'église Notre-Dame constitue le plus ancien édifice religieux de la ville. Elle a été remaniée plusieurs fois durant les 7 siècles qui suivire. Seuls une travée et les piles rectangulaires qui supportaient les tour-clochers témoignent encore de son style d'architecture romane d'origine. On y retrouve aussi de manière plus marquée le style gothique. A l'intérieur, se trouvent plusieurs oeuvres d’artistes locaux, comme Ligier Richier, Jean Crocq, Louis Yard.

Le Café des oiseaux

Il a été créé en 1838 par le naturaliste Louis Poirson et exposait une immense collection d’animaux naturalisés. Selon l’académicien Jean Mistler, il s'agissait de 'la salle de café la plus extraordinaire d’Europe'. Mais l'incroyable collection de Poirson, constituée de plus de 50 000 pièces, fut dispersée à sa mort, après la Seconde Guerre Mondiale. Aujourd'hui, il ne reste plus que la façade à admirer.

Le collège Gilles de Trèves de 1571

Ce collège a été qualifié par Montaigne de 'plus belle maison de ville qui soit en France'.

La borne 0 de la Voie Sacrée

C'est de la que commence la Voie Sacrée, qui rejoint le site du Moulin Brûlé à Nixéville près de Verdun, 75 km plus loin.

Le château Marbeaumont

Ce château, récent (20ème siècle) était, avec son grand parc, la propriété de banquiers. Il a servi de quartier général au général Pétain pendant la Première Guerre mondiale.

Le monument commémoratif du vélocipède à pédales de Michaux père et fils

A la mémoire des Michaux, inventeurs du pédalier et originaires de la ville, il est situé à l’angle de la rue Maginot et de la rue du Bourg.

L'usine de fabrication du fil à tricoter 'Bergère de France'

Des visites guidées de l'usine sont organisée et présentent les différentes étapes de fabrication de la pelote de laine.

Côté gastronomie, la confiture de groseilles la plus chère au monde...

Depuis 1344, Bar-le-Duc possède une spécialité unique au monde : la confiture de groseilles épépinées à la plume d'oie. Une technique qui se transmet de génération en génération, les épépineuses de groseille, munies de leur plume biseautée trempée dans l'eau, retirent les pépins (7 en moyenne) de chacune des groseilles sélectionnées pour finir en confiture.

Considéré comme un aliment de luxe, qui se déguste entre autre avec le foie gras, chaque pot de 85 g est vendu autour de 17€, soit 200€ le kilo, ce qui en fait la confiture la plus chère au monde.

La Maison Dutriez, dans le quartier de Marbeaumont, est la garante de cette tradition culinaire surnommée 'le caviar de Bar'. Très appréciée des Américains et des Japonais, c'est environ 15% de la production qui s'exporte vers ces deux pays. 30% de la production est vendue sur place et le reste ailleurs en France.

Vélorail en forêt de Massonges

Au départ du Chemin du Varinot, le parcours suit la RD1916, la Voie Sacrée, qui relie Bar-le-Duc à Verdun.

En 2020 : durée de 45 minutes, 12€ le vélo rail (4 adultes maximum + un enfant.

Réservations obligatoires auprès de l’Office de Tourisme Sud Meuse (03 29 79 11 13).

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