Provoquées par l'interaction entre les particules chargées du vent solaire et la haute atmosphère, les aurores se produisent principalement dans les régions proches des pôles, dans une zone annulaire justement appelée 'zone aurorale' (entre 65 et 75° de latitude). Les régions les plus concernées par ce phénomène restent le Groenland, la Laponie, l'Alaska et le nord du Canada pour les aurores boréales, et l'Australie (Tasmanie), la Nouvelle-Zélande et la Patagonie pour les aurores australes.
Les aurores boréales sont le plus visibles d'octobre à avril, dans le nord, tandis que les aurores australes sont observables de mai à septembre, dans le sud.
Lors d'un orage solaire accompagnant un orage magnétique, et faisant suite à une éruption chromosphérique ou un sursaut solaire important (le soleil offre un pic d'activation solaire sur un cycle de 11 ans), un afflux de particules chargées, éjectées par le Soleil, entre en collision avec le bouclier que constitue la magnétosphère. Des particules électrisées à haute énergie peuvent alors être captées et canalisées par les lignes du champ magnétique terrestre du côté nuit de la magnétosphère (la queue) et aboutir dans les cornets polaires. Ces particules, — électrons, protons et ions positifs —, excitent ou ionisent les atomes de la haute atmosphère, l'ionosphère. L'atome excité ne peut rester dans cet état, et un électron change alors de couche, libérant au passage un peu d'énergie, en émettant un photon, particule élémentaire constitutive de la lumière visible). Comme la nature de ces ions (oxygène, hydrogène, azote, ...) dépend de l'altitude, ceci explique en partie les variations de teintes des nuages, draperies, rideaux, arcs, rayons... qui se déploient dans le ciel à des altitudes comprises entre 80 et 1 000 km. L'ionisation résultant de cet afflux de particules provoque la formation de nuages ionisés réfléchissant les ondes radio.
C'est en juillet 2008 qu'une explication cohérente de ce phénomène a été fournie par la NASA grâce à la mission américaine THEMIS. Les scientifiques ont en effet localisé la source de ces phénomènes dans des explosions d'énergie magnétique se produisant à un tiers de la distance qui séparent la Terre de la Lune. Ils sont ainsi provoqués par des 'reconnexions' entre les cordes magnétiques géantes reliant la Terre au Soleil qui stocke l'énergie des vents solaires.
Associées au feu de bois , elles font fuir les mauvais esprits, étant elles-mêmes selon la légende, une manifestation des esprits.
'Revontuli' ou 'revontulet', son nom finnois, signifie Renard de feu. Cette image est dérivée d'une ancienne image sâme où la queue d'un renard courait au-dessus des montagnes enneigées sans jamais toucher la neige. Dans les croyances ancestrales des sâmes, il s’agit de la réincarnation de l’esprit du renard. Le renard de feu est un animal mythique et le rêve secret de tous les chasseurs. Celui qui l’abat deviendrait riche et célèbre.
Les indiens du Canada ont une explication semblable.
Des Îles Lofoten au Cap Nord en passant par Tromso, le Finnmark, la laponie norvégiene, est la région idéale pour observer les aurores boréales. Près de Tromso, le lac de Prestvannet, sans lumière artificielle, est un point d’observation idéal tout comme l’île de Sommaroy.
Partout en Laponie suédoise il est possible d'observer des aurores boréales. La station 'Aurora Sky', dans le Parc National d’Abisko est le lieu à privilégier. C'est le lieu le plus sec et le plus lumineux de tout le pays et on y voit près de 200 aurores boréales par an !
En second choix, la ville de Kiruna, offre aussi un grand potentiel.
La encore, le must se trouve en toute logique le plus au nord, soit en Laponie finlandaise, et plus particulièrement au Parc National Urho Kekkonen et dans la région d'Ivalo. Saariselkä, Kilpisjärvi et Inari sont aussi de bonne options. Mais même dans le sud du pays, jusqu'à Helsinki, on peut quand même apercevoir une vingtaine de nuits avec aurores boréales par an.
En Islande, on peut voir les aurores boréales de fin août à mi-avril (soit plus de 8 mois par an !)
Comme pour l'Islande, on peut observer les aurores boréales de fin août à début avril.
Quatre lieux sont recommandés en particulier, autant pour la 'qualité' de leurs nuits que pour leur relative facilité d'accès :
Au Canada, il faut passer nord du 60e parallèle pour maxer ses chances de voir des aurores boréales.
A Fairbanks, Nome, Anchorage ainsi que dans le Parc National Denali où l'on compte là encore plus de 200 nuits avec aurores boréales.
A Mourmansk, à Salekhard (ville réellement sur le cercle polaire) ou encore, si vous disposez d'une autorisation, sur l’archipel de Novaïa Zemlia (à condition de ne pas être allergique à la radiactivité, car c'est aussi une zone de tests nucléaires...).
En théorie, les aurores australes peuvent être observées de partout en Australie, de mai à septembre, mais c'est en Tasmanie où les chances sont plus importantes.
De l'Argentine (Ushuaia) au Chili (jusqu'à Punta Arenas), où la période d'observation optimale se situe entre mai et octobre.