Une promenade à cheval de trois heures, en passant par l'église encalminée dans la lave.
En périphérie du village d'Angahuan, des cavaliers nous guident jusqu'au centre, à travers les rues pavées.
Pour 150 pesos, en 2015, il était possible de passer la nuit dans son camping-car, de bénéficier des toilettes - au charme local, avec la chasse d'eau qui fonctionne en alternance avec les horaires de la cuisine - et d'une douche dans un des 10 bungalows du centre. Parmi ces bungalows, le troje en bois sort du lot.
Les enfants sont ici aux anges, dans le grand parc qui dispose d'une vaste aire de jeux.
Le restaurant proposent des plats très copieux et la cuisine est bonne. Le service a été pour nous aux petits soins, avec les nachos et l'apéritif offerts...
A l'affut des touristes peu nombreux, les cavaliers purépecha attendent à l'entrée du village d'Angahuan, espérant conclure un tour à cheval de 2 ou 3h pour l'après midi ou le lendemain. Le clou de la promenade, c'est l'église partiellement ensevelie dans la lave, 'miraculée', c'est le seul bâtiment à avoir échappé à une coulée de lave en 1943.
Le tour est - en 2015 - de 750 pesos pour 5 personnes à cheval (nous seront accompagnés de 3 très jeunes guides, qui, eux, marchent). Il est tout a fait faisable avec de jeunes enfants (notre plus jeune avait 6 ans), même non cavaliers.
Au bout de 45 min, on atteint l'église encalminée avec son autel, maintenant en plein air, qui fait encore l'objet de nombreuses offrandes : bougies, photos, longues nattes de cheveux...
A l'entrée du site quelques échoppes de nourriture, dont des quesadillas de maïs bleu.
On fait ensuite l'ascension d'une petite colline, avec une superbe vue sur les champs de lave et le volcan à l'horizon.
Il est aussi possible de se rendre au pied du volcan encore actif (tour de 6h à cheval) pour en faire ensuite l'ascension.
Toutes les promenades sont encadrées par les indiens purépecha, peu d'entre eux parlent espagnol. A toutes fins, 'merci' se dit (phonétiquement) 'Dios mayamocua'...