Ah, Zipolite... Un village qu'on a du mal à quitter, où les descendants des Zapotèques se mêlent aux hippies de la vague 70's.
Zipolite...
Deux rues, quelques petites ruelles et 1000 habitants à l'année.
Beaucoup plus de touristes, mais cela reste raisonnable, et puis c'est (encore) un tourisme de baroudeurs et de hippies.
Les premiers hippies sont arrivés dans les années 60-70's, peu après les quelques familles zapotèques descendues des montagnes de Oaxaca.
C'est peut-être pour cela que Zipolite possède une des rares plages du pays autorisée aux nudistes.
Le soir, la rue s'anime et ces 'nouveaux locaux' y vendent leur artisanats
En tout cas, Zipolite respire le calme, en journée.
En Zapotèque, Zipolite signifie 'la plage des morts', peut être en raison de ses forts courants, qui font régulièrement des morts.
Mais peut-être aussi est-ce parce quand on vient à Zipolite, on a du mal à en repartir, et qu'on y reste jusqu'à sa mort...
'Me voy mañana'... On sait ce que mañana sous-entend au Mexique... Demain est un autre jour.
Un véritable coup de coeur que ce village pour moi, sans que je sache vraiment expliquer pourquoi.
J'ai tenté d'exprimer ma relation à Zipolite en chanson
Côté pratique :
- pour ceux qui voyagent en camping-car, le camping Los Mangos est très bien. Il possèdent aussi quelques appartements plutôt classes et pas trop cher. Pas contre, la couleur de l'eau de la piscine est variable...
- le resto Sal y pimienta, en bord de plage, est vraiment excellent. Mais il y en a plein d'autres de très bons aussi
- le bar à côté de Sal y pimienta est un repère de jeunes francophones et autres expats, qui vivent à Zipolite à l'année. Bonne ambiance le soir
- la créperie 'Le Castelet' assure. La proprio, mariée à un français aujourd'hui décédé, parle bien français
- la boulangerie de Max et sa mère fait de très bons pains au chocolat. Parlez leur de Pink Floyd si vous voulez vous en faire des amis
- seulement 2 distributeurs de billet, tous deux dans des hôtels. Ils sont souvent à sec, soyez prévoyants.
Le reste de notre vécu à Zipolite se trouve dans le carnet de route...