Safranbolu, qui doit son nom à la culture du safran, serait une des plus belle ville de Turquie, un trésor architectural, de part la restauration de ses konaks (maisons en bois). Elle fait partie du patrimoine mondial de l'Unesco.
C'est la vieille vile de Safranboli qui présente évidemment le plus grand intêret. Sur la piste caravanière entre la mer noire et l'Anatolie centrale, elle a tenu, au 17ème siècle, un place importante dans le commerce du safran. De ce commerce, les riches marchands ont pu se faire construire de magnifiques konaks (maisons en bois). Les ruelles commerçantes semblent encore figées dans le temps et il est agréable de déambuler entre petites échoppes, tables à l'ombre, fontaines et petits ponts. Ses hauteurs donnent accès au kale, qui se visite, tandis qu'n bas, là où se rejoignent deux rivières, on trouve les ruines de l'ancienne tannerie, autre artisanat qui avait fait la renommée de la ville.
Le musée de Kaymakamlar, qui se trouve dans une maison ottomane traditionnelle, donne une vision assez claire de la vie de l'époque, où l'on dormait sur un matelas à même le sol qu'on sortait chaque soir, et où hommes et femmes vivaient dans des espaces séparés.
Le caravansérail de Cinci ('Cinci Hani) : une belle architecture, de 1640... mais rien de plus.
Le bazar de Yemeniciler ('Yemeniciler Arastasi'), près de la Köprülü Cami. Bien restauré, il n'a pas encore été détourné pour la vente de babioles made in on sait pas d'où aux touristes. On y trouve des vendeurs de tissus là où autrefois on vendait du cuir, et toujours les mêmes (ou leurs descendants ?) vendeurs de safran. Quelques cafés et salon de thé permettent de faire une pause raffraichissante. Près de la mosquée, ily en a souvent occupés par des joueurs de backgammon. Le hamman pas très loin possède aussi un très joli décor en marbre. Qui est prêts à transpirer un peu plus pour le voir ?
En périphérie du village, Crystal Terrace, près de l'aqueduc, surplombe un canyon. A voir aussi les grottes de Bulak Mencilis qui servirent de refuge aux premiers occupants de la région.
Un peu plus loin :
Yörük Köyü, à 15 km vers Kastamonu. Encore moins de tourisme qu'à Safranbolu et des habitations encore mieux conservées. Ici, les habitants étaient tous boulangers de génération en génération, et leur renommée leur permettait d'approvisionner toute la région. En haut du village se trouve un lavoir ('çamasirlik'). Le village possède aussi un petit musée - souvent fermé, mais le patron du konak Sipahioglu peut l'ouvrir à la demande - qui donne un très bon aperçu de la vi en 1750.