Située au milieu du pays, c'est la dernière étape avant d'atteindre le nord de la Norvège. On y trouve la fameuse cathedrale Nidarosdomen.
Fondée par le roi Olav 1er de Norvège (Olaf Tryggvason) en 997, Trondheim, qui portait autrefois le nom de 'Nidaros' (l'embouchure du Nid), est restée très attachée à l'histoire de la royauté. Il s'agit de la 3ème plus grande ville du pays, même si la densité de population chute énormément, par rapport à Oslo et Bergen. C'est la dernière étape avant d'atteindre le nord de la Norvège et ses régions moins peuplées.
Situé à 3,5 km de Ringve, Rockheim est un musée national de la musique, spécifiquement dédié à la musique populaire des années 1950 à aujourd'hui. Ouvert en 2010, il se situe dans un ancien entrepôt de céréales.
D'une surface de 4000m², c'est un des plus imposants monuments en bois de la région, potentiellement le plus vaste du pays. Il fut construit en 1774 dans un style néoclassique. Le palais devînt officiellement la résidence royale de Trondheim en 1906.
Elle se situe près de l'Office de Tourisme de la ville et de la place Torvet, au bout de la rue Presidentveita. Signifiant 'bonne journée', la tradition veut que les touristes aillent saluer cette statue de bronze, sculptée en 1980 par Tone Thiis Schjetne. Cette artiste joua un rôle important dans la culture de Trondheim, puisqu'elle travailla aussi sur la restoration de la cathédrale Nidaros où elle modela de nombreux saints, animaux mythologique et autres chimères. Aussi appelée Torgkona ou 'The Old Woman at the Market', cette statue représente, à taille réelle, une dame âgée venue à Trondheim pour travailler comme femme de ménage. Cette personne a réellement existé et les habitants de la ville la rencontraient souvent aux abords du marché. Aux saluts des gens qui la croisaient, elle répondait inlassablement "Go'dagen".
Sa construction a débuté en 1070. Les fondations sont romanes (importance des voûtes, facades richement décorées). En 1300, elle se dota d'un style gothique (nombreux arcs très massifs et un élan vertical marqué par des flèches s'élevant vers le ciel). Lors de la Réformation, au 16ème siècle, elle fut incendiée, mais reconstruite à l'identique. Le monument se dresse au dessus de la tombe de Saint Olav Haraldsson, roi de Norvège, qui introduisit le christianisme dans le pays au cours du 11ème siècle. La cathédrale s'impose comme sanctuaire national et les rois du pays y sont consacrés dans la plus parfaite tradition.
Il sagit du monument gothique le mieux conservé de toute l'Europe du nord.
Voisin de la cathédrale, c'est un batiment religieux du 12ème siècle parfaitement conservé. Il fut la résidence des archevêques de Trondheim jusqu'au temps de la Réformation. Après 1537, le palais se dota d'une fonction militaire en étant à la fois résidence des lieutenants et lieu de dépot pour l'armée. Désormais, les bâtiments abritent le musée de l'archevéché. Les lieux ont été réaménagés à l'authentique afin de mieux assimiler le rôle de l'archevêque, un personnage central de l'histoire religieuse norvégienne. Deux autres musées se cotoient sur le site: le musée de la Résistance, exposant les évenements de la Seconde Guerre Mondiale, ainsi que le musée de la royauté norvégienne, illustré par les couronnes de certains rois et l'histoire de leur sacre, se tenant bien évidemment en la cathédrale de Nidaros.
Situé au centre de la ville, sur Munkegata, la rue principale, ce musée héberge diverses collections des principaux mouvements artistiques internationaux, selon un parcours chronologique allant du baroque à la fin du 20ème siècle. Il s'interesse en particulièr au mouvement 'Arts and Crafts', mouvement anglais dérivé de l'Art nouveau.
Situé à l'est de la ville, le 'vieux pont', emblématique avec ses portes rouges, surplombe le fleuve Nidelva, le 'Nid', et relie le quartier ancien de Bryggene d'un côté, avec ses maisons sur pilotis à celui de Bakklandet, la vieille ville, de l'autre. Un ascenseur à bicyclettes, une curiosité à ne pas manquer, permet de remonter la colline abrupte de Brubakken.
Il relie le centre de la ville au quartier Elgeseter, au sud, et surplombe la Nidelva. Construit en 1951, il a la particularité de possèder une quadruple nervure.
Batie afin de se protéger contre d'éventuelles attaques venant de l'Est, suite au terrible incendie qui frappa Trondheim en 1681. La construction ne dura que deux ans, de 1682 à 1684, mais les fortifications ne furent achevées qu'en 1691. En 1718, le fort réussit à faire échouer le plan d'invasion de leurs voisins suédois. Enmémoire de cette victoire, des canons encadrent la forteresse. Durant la seconde guerre mondiale, Trondheim fut occupée militairement par les allemands, la forteresse devînt alors le théâtre des exécutions des résistants norvégiens. La tour centrale, nommée "Donjonen" est, depuis 1997, ouverte aux visiteurs. Le fort surplombe toute la ville et offre une vue imprenable au delà des fjords.
Situé à l'extérieur du centre de la ville, les anciens entrepôts du port se visitent la nuit, où ils se métamorphosent en bars et restaurants à chaque début de soirée. A quelques pas, le pont Bybrua est un fameux pont du 17ème siècle qui servait notamment aux activités du commerce maritime.
Les fjords font partie intégrante du paysage norvégien et particulièrement à Trondheim où le fjord s'infiltre dans la ville au travers du canal. Des bateaux proposent des balades d'un peu plus d'une heure sur la rivière Nidvela et sur le canal entourant la ville et sur le fjord. Il est aussi possible de louer des kayak pour parcourir le fleuve.
La ville est particulièrement bien adaptée à la pratique du vélo, les pistes cyclables étant nombreuses. On peut ainsi longer les rives de la Nidelva de l'ouest à l'est de la ville, en passant par le sud, ou remonter tout au nord, le long des quais qui donnent sur le fjord, en passant par un pont cyclable, pour observer au loin îlot de Munkholmen. Solsiden, le quartier moderne au nord, le centre, la cathédrale de Nidaros, le quartier de Bakklandet à l'est ou les anciens entrepôts sur pilotis sont autant de lieux facilement accessibles. Evidemment, on ne résistera pas à emprunter la Trampe, le remonte-pente pour vélo du quartier de Brubakken.
Situé dans le Trondheimsfjord, l'îlot a tour à tour servi de lieu d'exécution, de forteresse, de prison et de monastère, puis de station de défense anti-aérienne durant la Seconde Guerre mondiale
Juste avant la fondation de la ville en 995, par Olav Tryggvason, le précédent occupant, Håkon Sigurdsson, fut tué par l'un de ses esclaves, Tormod Kark, lors d'une révolte. L'esclave fut à son tour tué et leurs deux têtes furent placées sur des piques sur l'îlot, en guise d'avertissement. La légende raconte que les nouveaux arrivants étaient tenus de cracher sur ces têtes en signe d'obéissance au roi Olaf. On continua d'exposer les têtes des criminels et des autres opposants au roi pendant un temps sur l'îlot, mais cette fois, elles étaient orientées face à la cité en guise d'avertissement pour les sujets du roi.
En 1658, on construisit un fort qui fut aussi doté d'une prison. Le fort fut abandonné en 1893. Au début du 19ème siècle, des moines bénédictins cohabitèrent avec les soldat sur l'île où ils construisirent l'abbaye de Nidarholm. En 1940, les occupants allemands y établirent une base sous-marine nommée Dora, et mmunirent le fort de batteries de défense antiaérienne. Aujourd'hui, Munkholmen s'est transformée en base de loisirs et des bateaux font la navette entre juin et septembre.
Vous pouvez emprunter les chemins selon votre humeur, ou suivre 'The Lade Trail', un itinéraire tracé proposé par l'office du tourisme de 14 km.
Les hauteurs de Ladehammeren offrent plusieurs vues panoramiques sur le fjord et la baie de Korsvika. Pour la pause déjeuner, deux bonnes adresses : Sponhuset et Ladekaia.
Dans ce musée national norvégien de musique et d'instruments musicaux, ouvert en 1952, on découvre de nombreux instruments et arts musicaux de tous horizons. La visite est rythmée par de nombreuses démonstrations, par des guides-musiciens. Les audioguides sont aussi vraiment nécessaire pour profiter pleinement de la richesse du Musée. Particulièrement adapté aux enfants, il y a même un atelier que leur permet de confectionner leur propre instrument de musique, parmi plusieurs choix possibles.
La tour, construite en 1985, a une hauteur de 124 mètres et comprend une antenne émettrice de radio et un restaurant panoramique, à 80m, qui effectue une rotation complète par heure.
Situé à la périphérie ouest de la ville, à 3 km du centre, il s'agit d'un musée de plein air retraçant l'histoire et les traditions de la région de Trøndelag. Comme toujours pour ce type de musée, des habitations provenant de toute la région ont été démontées puis remontées sur place.
Situés à moins de 10 km à l'ouest de Trondheim, ils constituent une étape annuelle de la Coupe du monde de saut à ski, dans le cadre de la Tournée nordique.
Le tremplin de Granåsen est, avec le tremplin de Holmenkollen à Oslo et le Lysgårds à Lillehammer, l'un des plus importants tremplins de saut à ski de Norvège.
Le parcours en train depuis Fannrem, à 50 km de Trondheim, est marqué par de nombreux virages et épingles et des descentes impressionnantes. Les voitures sont d'époque, conservées depuis l'année de mise en service de la ligne, en 1908. A l'origine, la ligne était utilisée pour le transport du cuivre, depuis les mines de Løkken, puis ouverte aux passagers jusqu'en 1963.
Si l'on passe par Orkanger pour s'y rendre, il peut être intéressant de jeter un oeil sur le Palais de Bårdshaug.
Une fois rendu à Løkken Verk, l'objectif est bien entendu d'y visiter la mine de cuivre. L'exploitation de celle-ci a commencé en 1654 et elle fut longtemps la plus grande ressource de sulfure de cuivre en Norvège. En 1851, l'exploitation du cuivre diminua, au profit de celle de pyrites (matière première pour l'acide sulfurique). Elle ferma définitivement en 1987. L'histoire de l'exploitation minière est racontée au Orkla Industrial Museum de la ville.
Nous sommes allé voir le musée de la musique Ringve. Exceptionnel. Une ballade rythmée par les indications données via des lecteurs audio individuels. Avec pour chaque instrument la possibilité d'écouter un extrait d'une oeuvre qui met l'instrument en valeur et / ou d'écouter les explications (en anglais) sur l'instrument (origine, histoire...). Avec les enfants, on n'a fait qu'écouter les musiques et rien que ça, ça prend facilement deux heures. Il y a aussi un atelier où les enfants peuvent réaliser un instrument parmi de nombreux choix possibles et une salle uniquement accessible lors d'une visite guidée. Exceptionnel avec des enfants (pour en savoir plus, voir le récit de voyage, où j'ai détaillé plus largement).